Fidaè 

Daena

27ans

Femme

C'est une élémentaire d'eau. Elle n'est pas très douée et ne se sert pas beaucoup de sa magie. Elle peut contrôler, faire geler ou évaporer une faible quantité d'eau. Mais elle doit répéter chaque processus pour chaque petite quantité d'eau ce qui devient très vite éprouvant pour elle. 

Dame de compagnie et couturière personnelle d'Oeili Dorésable

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Daena est un petit bout de femme mesurant un petit mètre cinquante et dotée d'une épaisse chevelure crépue. Si grande qu'elle lui cache tout le dos et si large que ses épaules se fondent à l'intérieur. Au milieu de cette crinière, un petite tête toute ronde se dessine. Sa peau est d'un beau brun noisette, ses yeux d'un noir si profond qu'on ne différencie plus la pupille. 

 

Sa présence est chaleureuse et annonce une telle bienveillance qu'il est difficile de ne pas l'apprécier au premier regard. Son regard est doux, son sourire angélique.  

 

Son corps est bien le reflet même de son esprit : d'une gentilesse incontestable, Daena aime donner aux gens autour d'elle sans rien attendre en retour. Si ce n'est un sourire. Elle écoute activement les gens qui viennent se confier à elle, faisait d'elle un soutien psychologique indéniable. 

 

Pour autant, il ne faut pas prendre sa gentillesse pour de la naïveté car son oeil clairvoyant saura percevoir les mensonges et les hypocrisies. 

 

Un esprit combattant et une fidélité sans faille, Daena est une personne que tous les nobles souhaiteraient dans leur entourage. 

 

Pour autant, Daena peut parfois se montrer susceptible et irritable. Un peu bornée sur les bords, elle peut feindre oublier une idée mais il n'en sera pas autrement que comme elle l'a décidé. 

 

Elle est aussi débordante d'énergie. Elle aime courir à droite de gauche toute la journée, être toujours occupée. Après servir Dame Dorésable, sa grande passion est la couture. Et elle est incroyablement douée ! Passionnée de mode, elle aime dessiner plein de tenues et de robes différentes. Et elle va jusqu'à les coudres, avec un sens du détail certain. Adorant l'ambiance des banquets, les robes qu'elle préfère coudre sont celles destinées à ses évènements. Et là Daena se montre très audacieuse. Il lui faut donc un mannequin qui ne craint pas d'attirer le regard et qui soit capable de gérer les railleries de jalousies. Ainsi à travers son art, Daena démontre d'un esprit fantaisiste. 

 

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Daena vient des Tamaries. Son père était soldat et sa mère couturière indépendante. Elle avait sa petite échoppe dans une rue et cousait des vêtements pour les gens pas très aisé. De quoi les habiller convenablement et récupérer les tissus déchirés. C’est ainsi que Daena a hérité de la passion et du bon coup de patte de sa mère. Lui prêtant volontiers main forte, elle a vécu ainsi dans la boutique jusqu’à ses 15ans. Son père revenait très rarement à la maison mais il lui manquait profondément. C’était un homme bon. Surtout, Daena a un frère jumeau. Un aventurier dans l’âme, tout aussi passionné que sa famille. Leur lien est fusionnel, leur relation est indestructible. Au point qu’on pourrait croire que chacun ressentirait les douleurs de l’autre.

 

A 15ans, Daena et sa passion pour la mode la pousse à coudre des vêtements toujours plus exotiques malgré les moyens relativement restreints. Au grand damne de sa mère qui jugeait ses créations, certes très jolies, mais des pertes de tissus. Car personne dans la rue se vêtirait de cette manière. C’est alors que Daena eut l’idée d’aller proposer ses créations aux danseuses itinérantes installées à proximité de la ville. Sa mère l’y défendit, la mettant en garde contre ces roublards. Mais, se sentant loin des stéréotypes, Daena s’y rendit chargée de ses robes. Elle fut accueillie avec curiosité et la discussion s’éternisa. Du haut de ses 15ans, et n’y connaissant pas grand-chose dans le monde du commerce et des négociations, Daena avait faillit donner toute ses créations, gratuitement, avec en échange trois billets d’entrés pour leur spectacle au théâtre extérieur. Mais son instinct lui criait qu’elle se faisait avoir. Elle s’était donc levée, mais sur les hanches :

 

-      Je veux que pour cette représentation vous m’incluiez dans le groupe et que je fasse parti des présentations finales.

 

Ils avaient ri et Daena était repartie bredouille. Soi-disant qu’ils n’avaient pas tant besoin que ça de ses créations car ils avaient déjà leurs costumes. Daena était rentrée chez elle en bougonnant.

 

La jeune fille n’a pas abandonné pour autant et s’était tournée vers les maisons de plaisir. Et quelques mois plus tard, elle en avait vendu à la maison la plus réputée de la ville. Pour Daena, c’était une opportunité en or : les nobles étaient des clients réguliers. Elle avait peut-être une chance que son coup de patte soit repéré par l’un d’entre eux. Elle dût fournir bon nombre de commandes, ce qui fit augmenter le confort de sa famille. Oui ! Sa famille ne vivait plus dans la peur de ne rien avoir à manger à la fin du mois. Ils devaient faire attention, certes, mais ils pouvaient manger tout le mois et s’offrir quelques modestes cadeaux.

 

Et un jour, la magie opéra. Un noble monsieur franchit la porte de la boutique.

 

-      Est-ce ici que travaille la couturière prénommée Daena ?

 

Sa mère, devenue folle d’excitation, c’était précipité à l’arrière pour appeler sa fille. Celle-ci se montra sans plus attendre.

 

-      C’est moi, Messire.

 

-      J’aime beaucoup ce que tu fais. Je voudrais que tu fasses une robe pour ma femme.

 

Et c’est ainsi que, pour la première fois, une des créations de Daena se retrouva dans la cour du palais.

 

Par la suite, la jeune fille put s’orienter sur des fournisseurs plus qualitatifs et ainsi faire grandir la réputation de la boutique à sa mère.

 

Un jour durant ses 21ans, elle fut conviée à la cour pour présenter l’ensemble de ses créations. C’était un grand jour ! elle devait assurer ! Et c’est lors de cette journée qu’elle rencontra Oeli Dorésable, venue lors d’un voyage d’affaire après la mort de ses parents. Le coup de foudre amical fut instantané et, à la fin du séjour de la jeune noble, elle lui proposa de venir avec elle à Ethanor. La décision fut très rude car elle impliquait de quitter sa famille. Mais pas pour toujours ! Oeli avait les moyens de l’envoyer en vacances les retrouver. Et puis c’était une occasion en or car la richesse dont jouissait la noble d’Ethanor lui permettrait de laisser libre coure à toute sa créativité. Poussée par sa famille et réaliser ses rêves de devenir une couturière de renom, c’est ainsi que Daena prit le bateau pour la première fois, direction Ethanor.