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La Truite Dorée
Auberge de Fort-les-Eaux, la Truite Dorée ressemble vraiment à un établissement pour voyageurs, sans prétention mais bien entretenu.
La salle commune est de taille réduite, mais on trouve plusieurs chambre à l'étage, et la cave est plus spacieuse qu'il n'y parait. Depuis quelques semaines, un bureau clandestin y a été installé, avec l'assentiment du propriétaire.
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La porte d'entré de l'établissement s'ouvra, laissant le courant d'hivers froid entrée dans celui ci. Un grand vielle homme entra a son tour avant de refermer la porte derrière lui. Il enleva sa capuche laissant a découvert son visage ridé, ces cheveux et sa barbe d un blanc glacier et surtout ces yeux d'un bleu transperçant qui n'était pas courant.
Uriak avait fait un très long voyage pour arriver jusqu'ici. Il descendit du sommet de Durroc et a airée sans fin pour trouver l'once d'une information pour en savoir un petit peu plus sur la résistance sans qu'on le trouve louche. Avec ces quelque rencontre et les ouï dire de certain, il réussit finalement a savoir ce ou ce trouvait "potentiellement" la résistance.
Il regarda autour de lui et repéra derrière le comptoir ce qui devait être le responsable de l'établissement. Il s'approcha de lui d'un pas lourd et décidé, malgré ces appréhensions. La carrure du papy ne pouvait pas laisser indifférent et aussi de la façon dont il était vêtue. Tout cela devait intrigué. L'ancien balaya son regard de droite a gauche et fit au patron de sa voix rauque en chuchotant :
- Bonsoir, j'ai ouï dire que la résistance était certainement logée ici... j'aimerais avoir plus d'information sur eux si cela ne vous dérange pas...
L'aubergiste accueillit le nouveau venu avec un sourire chaleureux, comme il se doit avec les voyageurs venus de loin. Mais à la question qu'il lui posa, il perdit son sourire.
Il regarda à gauche, à droite, personne ne semblait avoir entendu... On n'était jamais trop prudent. C'était typiquement le genre de situation qui le mettaient mal à l'aise.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, messire, répondit-il d'un ton froid. Il n'y a pas de résistance qui tienne, tout le monde ici est fidèle à notre souverain légitime.
Un jeune homme plutôt grand et mince, mais dont on arrive moins à percevoir ce dernier trait physique, car il est vêtu d'un manteau brun et de bottes qui allaient avec, et d'une épaisse écharpe rouge qui correspondait à ses yeux, arriva à la taverne à pied. Il s'était payé un voyage en charrette, et tout le long du trajet de deux semaines, s'était inventé une belle histoire en lien avec une réunion familiale ou quelque chose qu'il raconta au marchand propriétaire de la charrette. Réunion autour du feu lors de la fête du solstice, il avait carrément oublié tous les détails comme le nom de la grand mère qu'il avait dit sans réfléchir, ou la couleur des chaussettes qu'elle lui offrait quand il était petit. Les autres sur la charrette lui avaient aussi demandé pourquoi il avait quitté Herbedrue, il répondit "opportunités de travail", on lui demanda s'il avait eu du succès, il répondit qu'il faisait bien sa vie à la capitale... le basique quoi. Lièr avait tellement l'habitude de mentir, il le faisait instinctivement, se créant qui sait combien d'identités avec une demi-vie qui varie entre 1 minute et 1 mois pour les voyages plus longs.
Lièr dévoila ses cheveux blonds en retirant sa capuche une fois à l'intérieur. Il baya, fit l'air fatigué et se laissa tomber sur un tabouret près du comptoir.
- Salut. Tout ce dont j'ai envie, c'est un bon vin, dit il au barman après un long soupir. Il n'était pas aussi fatigué que ça. Jouer la comédie, faire semblant, tout ça, il le faisait même quand c'était pas nécessaire. Il aimait porter des masques pour tenter de combler le vide de son coeur, si on pouvait dire ainsi. Pas vraiment du succès, et l'effort de maintenir ses façades ne servait même plus à distraire, tellement il avait désormais l'habitude.
- Z'avez du Gruesomme ? demanda-t-il en disant le mot de passe que lui avait confié le type aux quartiers mal famés à la capitale. Ce mec qui, en ayant entendu qu'Arrachétoile avait éliminé un noble qui servait d'espion pour Sombreval, décida que ce mercenaire serait fiable à embaucher. Il voudrait bien continuer son boulot après la guerre non ? Lièr n'en savait rien. Il ne pensait rien à propos de ces événements. Mais un boulot, c'était un boulot, et un boulot long terme chez la résistance ? Peut-être que ce serait prometteur...
Par ailleurs, en prononçant le mot de passe, c'est à dire ce nom de vin inventé de toutes pièces, il fit un contact de l'oeil avec le vieillard maladroit. Si c'était un espion qui jouait le con, il se débarrassera de celui ci plus tard. Si c'en n'était pas un... bah, le chanceux.
L'ancien redoutait cette réponse de la part de l'aubergiste. Uriak savait qu'il était maladroit malgré son grand âge, il faut dire que ces trentaines d'années d'exile dans ces sommet de montagne ne l'avait pas aidé pour savoir communiquer correctement avec d'autre personne. Malgré ces effort de langage, sa voix rauque resta dure et brute telle un ours sortit d'hibernation. Il expira d'un souffle qui ce voulais quelque peut désespérer, l'idée de retourner dehors et de airée encore sans fin pour trouver une piste enfin fiable le déprimait déjà d'avance. Mais, il vit cette étrange personnage au yeux écarlate rentrée dans l'établissement. Il ne fit tout d'abord pas très attention a lui, mais....
Uriak capta ce regard en coin, il ne savait pas encore comment l'interpréter. Il tourna légèrement la tête pour un peu mieux observer l'individue. Il n'avait pas l'air de payer de mine rien quand le voyant mais, l'ancien avait appris avec le temps qu'il ne fallait jamais ce fier au apparence. "Gruesomme, mais qu'est ce que c'était que sa ?" Ce dit il. Sois c'était une boisson connue dans le coin et dans ce cas c'était totalement normal que ce dernier ne connaissait pas, sois c'était tout autre... Par curiosité, il s'asseyait a son tour sans quitter le jeune homme des yeux et fit au gérant de l'établissement :
- La même choses s'il vous plaît.
L'aubergiste hésita à nouveau, son regard alterna entre les deux nouveaux venus. Puis il se racla la gorge.
- J'en ai à la cave, vous pouvez venir choisir le cru que vous préférez si cela vous va.
Il sortit de derrière son comptoir en s'essuyant les main avec un torchon qui paraissait pourtant plus sale que les mains en question.
- Volontiers. Merci beaucoup monsieur, dit Lièr en s'étirant. Il se leva en déroulant légèrement son écharpe, elle commençait à lui donner un peu chaud à l'intérieur, dans un lieu avec une atmosphère agitée comme une taverne en plus.
Il suivit le patron vers la cave, se demandant bien à quoi ressemblerait celui qu'il devait rencontrer, et le genre de missions qu'on lui donnera. Il surveillait aussi le vieux. Pour l'instant, rien de lui confirmait si c'était un espion ou pas. Il proposera qu'on suive cet homme de près à son nouvel employeur et qu'on reste sur ses gardes avec lui.
Sans un mot Uriak suivi le mouvement, ne sachant pas tellement ce qu'il attendait dans cette fameuse cave. Il sentie la méfiance du jeune homme mais l'ancien n'y prêtait pas plus d'attention que cela, toute fois il restait tout de même sur ces gardes. Uriak attendait de voir la suite des évènement.
L'aubergiste les conduisit dans une salle adjacente qui devait être la cuisine, et ouvrit une trappe qui donnait sur une échelle. Il passa en premier et disparu dans la semi-obscurité de l'endroit.
La cave première partie de la cave était parfaitement normale : des tonneaux de tailles variables alignés contre le mur, un toit en voûte et une seule torche qui prodiguait une faible lumière. Mais il poussa quelques tonneaux qui dévoilèrent un passage vers une seconde pièce, mieux éclairées, dont ils n'apercevaient de là que d'autres murs de pierre et une lumière orangée.
- Je vous en prie. Je vais vous laisser.
Lièr hocha et remercia le patron avec un sourire, et en faisant bien attention que le vieux le suive toujours, entra dans la deuxième pièce, jetant un coup d'oeil dans la direction de chacun de ses murs avant de poser définitivement le regard sur quiconque était dans la pièce.
- Bonsoir. Je suis "Arrachétoile", c'est "Guguss" à la capitale qui m'a envoyé ici, se présenta-t-il en précisant le pseudo du membre de la résistance qui lui a indiqué cette taverne.
Une fois dans la pièce, on se rendait compte qu'elle n'était pas parfaitement vide. Elle était propre, meublée sommairement à la manière d'un bureau, avec une table éclairée aux chandelles et des étagères chargées de documents. Un homme était assit à la table, cheveux châtains mi-longs, petite barbiche, vêtements qui pouvaient le faire passer pour un marchand aisé. Il se leva, dévoilant qu'il était assez mince et petit en taille. Il jaugea les deux nouveaux venus.
- Bien. Et toi ?
Il s'était adressé au vieux montagnard. Il se souvenait avoir reçu des information concernant cet "Arrachétoile", mais cette deuxième tête ne lui disait rien. Avaient-ils voyagé ensemble ?
- Un maladroit que je viens de rencontrer. Il disait "résistance" à voix haute dans la taverne.
Lièr ne dit pas plus, son ton étant même moins grave que l'on pourrait penser, sachant que cette information tout court transmettrait tout. Être sur ses gardes, bien l'interroger, et ainsi de suite.
Uriak suivait toujours le mouvement mais cette fois ci il était sur qu'il avait atteint son objectif : c'était bien l'endroit ou la résistance était installée. Il observa tout les éléments qui avait autour de lui. Il entendit l'oratoire du jeune homme qui ce nommait donc "Arrachétoile¨. Il trouvait ce nom fort étrange, mais qu'un porte il n'était pas la pour juger les noms, prénom ou...peu importe.
Quand l'homme s'adressa a lui, le vieille ours des montagnes chercha pendant quelque seconde ces mots pour être le plus correcte possible :
- Je me nomme Uriak, je viens des plus hautes montagnes de Durroc. J'ai effectuer un long voyage pour parvenir jusqu'ici pour intégré la résistance.
Il ce tenait le plus droit possible et ce donnait un air convaincant, mais celui ci ne ce rendit pas compte qu'il n'avait pas besoin de faire tout cela pour ce donner cette air ci. Juste a charpente pouvait faire peur a plus d'un.
Le petit homme paru réfléchir, entre la présentation du montagnard et l'information complémentaire donnée par "Arrachétoile". Il savait qu'il pouvait être délicat de tomber sur les bonnes informations concernant la résistance, et c'était bien le but : ne pas être trop facile à débusquer. Ca pouvait expliquer le manque de discernement de l'homme. On n'était jamais à l'abri d'un espion du roi, bien sûr... mais cela marchait aussi pour les agents recrutés avec plus de subtilité. Il avait même tendance à croire que jamais un espion professionnel ne se montrerait aussi maladroit pour intégrer son poste.
- Bon. Donnez-moi vos motivations, tous les deux. Ainsi que le degré d'implication que vous êtes prêts à mettre dans la résistance, et les compétences que vous pouvez apporter.
(#entretiend'embauche)
Ses motivations réelles ? Lièr, lui, n'en avait pas. Même pas "le fric". Il avait fait tout ce trajet là, inventé une histoire de grand mère qui lui cousait des chaussettes pour la fête du solstice, juste parce qu'on lui a demandé de venir là, et il savait pas si ça valait le coup. Mais rien a valu le coup dans sa vie. Il savait pas s'il trouverait finalement la satisfaction en bossant pour la résistance.
Le truc, c'est qu'il jouait "Arrachétoile", ce mercenaire réputé qui a démasqué un important espion dans la cour du précédent et légitime roi. Ah, voilà un masque avec une durée de vie bien plus longue. Enfin, celui avec la plus longue, c'était "Lièr le bon élève à l'académie des mages" et même ce dernier n'a qu'eu 4 ans. Arrachétoile, c'était 2 ans grand maximum. À voir si on compte ou pas les "interruptions", donc les deux semaines de trajet par exemple. Ou tous ses autres boulots à longue distance avec beaucoup de jours de voyage.
- Je travaillais pour Seigneur Saphirgarde avant son exécution aux mains de Drakius.
Ce Saphirgarde, c'était un vrai noble qui a réellement existé et vécu à la capitale au service de Baudouin. Il ne connaissait pas grand chose de lui à part le fait qu'il était le rival de Johannes Astrelointain. Bof, si jamais cet homme l'interrogeait, il dira que c'était une relation stricte employeur employé et qu'il ne s'intéressait pas à la vie privée de ses employeurs.
- Durant la guerre, j'ai démasqué Johannes Astrelointain qui était l'espion de Drakius à la capitale. Même si nous avons perdu la guerre, je cherche à terminer ce que j'ai commencé. Je sais me déguiser et faire des jeux d'acteur. Je suis tout aussi discret, mais s'il est nécessaire, je peux très bien me battre.
Les motivations du vieil homme était simple : la justice. Après le récit de son voisin, Uriak ce jeta a l'eau et fut le plus sincère possible :
- Comme je vous l'est dit précédemment, je viens du plus haut sommet de Durroc, dans la quelle je me suis exilé pendant 35 longue années. J'ai eu vent de la situation politique qui ne ma guère plus. Je veux mettre ma pierre a l'édifice, me rendre utile et servir la justice et la vrai. Je me suis dit que je pouvais vous être utile, je me suis ardemment entrainer pendant toute ces année. Je suis très bon au corps à corps et je maîtrise parfaitement mes... métamorphose.
Il hésitait toujours a prononcé ce terme, car il savait que les métamorphes n'était pas toujours bien vue par la populace.
Un concret et un idéaliste, donc. Pourquoi pas. Prêts à faire don de tout leur temps et à devenir des agents à part entière, c'était suffisamment rare pour être notifié. Un agent polyvalent et un homme d'arme.
Il les regardait toujours tour à tour. Il sortit une feuille vierge d'un tiroir sous son bureau et gratta un peu de la plume en les forçant à patienter, puis leva la tête entre-temps.
- Métamorphe, donc... Quel animal ?
Le ton de la question avait la même neutralité que si un serveur dans une auberge lui avait demandé si il voulait de la bière avec son bouillon.
La spontanéité de la question stupéfait le veille homme. Il n'était pas près a ce que cette information soit bien prise, ou considéré comme normal. Après un petit temps d'hésitation, il répondit a l'homme à la plume d'un ton sur :
- Ours brun.
Il jeta un petit coup d'œil a son voisin. Uriak était intrigué de ce que le jeune homme allait répondre au potentiel question de leur embaucheur.
L'homme gratta encore quelques mots avant de poser sa plume.
- Voilà qui est fait. Bien. Je ne sais pas ce qu'on vous a raconté tout les deux sur la résistance. Nous ne sommes pas une armée, nous ne déclarons pas la guerre au gouvernement : nous n'aurions aucune chance. Pour l'instant nous tentons juste de leur mettre des bâtons dans les roues et de sensibiliser le peuple autant que possible. Bien entendu, ne criez pas sous les toits votre appartenance, et ne faites jamais mention de la résistance en public.
Son regard s'attarda un peu sur Uriak à cette remarque.
- Puisque le hasard vous a fait arriver en même temps, votre première mission sera en binôme. Prenez une chambre à l'auberge pour cette nuit et redescendez ici demain après le service du matin. Je vous donnerai les détails.
- Compris. Par ailleurs, je viens de me rendre compte que j'ai oublié de rajouter une chose, puisque je vous ai dit que je suis socialement débrouillard. Je ne suis pas psychique. Cela ne devrait pas être un problème pour l'instant, mais il ne fait pas mal de préciser.
Cela n'a jamais été un problème durant toute l'expérience de Lièr en tant que mercenaire. Même aux quartiers mal famés, où les gens ne respectent pas les lois sur le respect de la vie privée. Déjà, les psychiques ce n'était qu'à peu près 1/6 de la population, et même après, la plupart ne sont pas doués ou entraînés.
Lièr hocha et regarda brièvement Uriak, attendant celui ci pour qu'ils remontent ensemble.
- Je pars du principe, quand on ne fait pas mention de sa magie, qu'elle n'est pas considérée comme une compétence intéressante. Mais très bien, je prend note.
- A demain, fit le vieillard charpenter.
Il vit le petit coup d'œil de ce fameux "Arrachétoile", il ce dit que celui ci l'attendait pour remonter a l'étage, ce qu'il fit de ce pas. De son pas lourd et sur, Uriak entama la marche, passant devant le jeune homme.
Lièr laissa passer Uriak devant lui, jusqu'à arriver à l'étage du bar. Il alla direct au patron, posant une pièce sur le comptoir.
- Une chambre pour deux, une nuit, s'il vous plaît.
En passant la main dans son manteau pour sortir la pièce, il sentit aussi les dagues qu'il cachait dedans, elles feront le taf pour le combat. "La résistance n'est pas une armée", il ne s'attendait pas à du combat difficile. Il n'avait pas mentionné ses capacités d'élémentaire d'eau, enfin, puisqu'il jouait un rôle, valait mieux ne pas dévoiler trop de vérité, non ? Après tout, son style de combat, même s'il n'était pas unique, était plutôt rare. Lièr ne se dédiait pas à la résistance. Et juste au cas où, pourquoi pas garder un as dans la manche.
L'aubergiste était un petit peu rassuré que les deux voyageurs soient remontés sans encombre et qu'ils choisissent de passer la nuit ici. Ca signifiait probablement qu'il n'avait pas fait de bourde en les descendant à la cave.
Il fouilla le meuble derrière lui et en sortit une clé un peu rouillée et la tendit aux deux hommes.
- Et voilà. Première chambre à gauche à l'étage. Mais c'est pas la première porte, attention : ça c'est un placard.
- Okay. Merci beaucoup monsieur, et bonne soirée !
Lièr mit la clé dans sa poche, sourit à l'aubergiste et alla vers l'escalier.
"Une chambre pour deux..." ce dit Uriak. Celle faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vraiment eu de la compagnie. Il fit un grand signe respectueux de la tête pour saluer l'aubergiste. Sans accorder plus d'attention que sa a Arrachétoile, il commença a monté les escaliers, en silence.
Le vieillard était vraiment curieux de savoir quel sera leur première mission. Il sais pertinemment qu'il ne pourra pas tenir ce silence bien éternellement, mais, ce soir la il n'avait pas l'envie de discuter., et puis surtout, il avait perdue l'habitude.
Lièr monta à l'étage, ouvrit la chambre avec la clé sans dire un mot. Il entra pour s'installer tranquillement, retirant son manteau et son écharpe, dévoilant un pull orange clair très simple mais qui tient bien chaud et qui fait parfaitement le taf. Il s'assit sur le lit pour retirer ses chaussures.
Il ne savait toujours pas quoi penser d'Uriak. Le raisonnement qu'un espion allait quand même pas se montrer aussi maladroit... enfin, l'espion aurait aussi peut-être l'idée de ce raisonnement, non ? On sait jamais. Haussement des épaules métaphorique. Lièr connaissait la fameuse idée "fais quelque chose de tellement peu crédible et dénué de toute logique, même si tu le fais devant quelqu'un, il le croira pas, il préférera se convaincre qu'il est en train de rêver et s'est endormi au milieu de la rue".
Autant discuter un peu pour savoir un peu plus sur Uriak.
- Au fait, j'ai jamais été à Rocardent. Jamais. C'est comment ?
Uriak s'installait lui aussi dans son lit, sans enlever ces vêtements par habitude brute, il ce déchaussa juste et s'assit sur sa paillasse. Quand le jeune homme lui posa cette question ,celui-ci retourna juste sa tête ridée, le vieillard n'était pas préparer a cette éventualité. Il répondit, yeux balayant le vide, réfléchissant à ces mots qui était pourtant simple :
- Eum.. Et bien le plus belle endroit que je connaisse. Les falaise et les neiges éternels sont bien agréable. Sur tout pour méditer.
Uriak retourna son minois et s'allongea sur son lit droit comme un piquet, toujours par manque d'habitude.
- Oh ? Méditer ? En effet, ça sonne bien paisible et tranquille. C'est tout Rocardent qui a une culture de méditation, ou bien juste vous ?
Il mit l'oreiller debout contre le dos du lit, (ou du mur s'il n'y a pas de dos du lit) et se laissa tomber en arrière dessus, les mains derrière la tête, les jambes en tailleur.
"Je le trouve bien curieux tout à coup..." ce dit Uriak :
- Je ne sais pas si les habitants de Feyun font aussi ce type d'activité, mais sa a été mon cas pendant pas mal d'année.
Il répondait a Arrachétoile en fixant le vieux plafond de leur chambre, sans bouger d'un cheveux, il n'était pas très à l'aise et cela ce voyait.
- Moi, j'ai jamais médité honnêtement. Jamais essayer même. Je sais pas, mais j'ai jamais senti le besoin de méditer.
Ce mal à l'aise... l'espion qui avait du mal à répondre, ou les tragédies qu'a vécu ce vieil homme ? Mais en parlant de méditation, Lièr devint pensif. Pourquoi n'avait il jamais essayé la méditation ? Il n'avait tout simplement jamais eu l'idée. Ca ferait pas de mal d'essayer, mais dans son esprit, il préjugeait la méditation comme une activité qui allait l'ennuyer. S'asseoir en tailleur pendant des heures et des heures...
Le vielle homme voulait ce sortit de ce malaise. Après quelque minute, il trouva une technique plutôt efficace gommer celui-ci :
- La méditation est un art pouvant s'exercer a tout moment, a n'importe quel endroit ou situation. Pas besoin de faire grand effort a ce plier littéralement en quatre ou encore de mettre une pseudo ambiance pour pouvoir méditer. Par exemple, juste le fait de marcher dans la nature et penser c'est déjà une variante de la médiation.
Il prit un ton presque solennel, parler de quelque choses qu'il connaissait sur le bout des doigts lui fit oublier son inconfort. D'ailleurs, le jeune devait peut être le trouver fou ou bien ennuyeux, mais il n'avait plus l'âge pour s'attarder sur ce type de détail.
- Ah...
Lièr ne répondit rien de plus. Alors... être allongé sur son lit sans rien faire, c'était de la méditation ? Bon alors, il allait essayer. Il était couché plat sur le lit, les yeux dirigés vers le plafond, la bouche entrouverte, les mains toujours sous le crâne.
Juste penser ? Penser à quoi ? Lièr ne se rendit pas compte qu'il tombait petit à petit dans un sommeil qui devenait progressivement de plus en plus profond avec les minutes de silence qui passaient. Il ne savait toujours pas à quoi il pensait... Il suivait le vague motif qu'il pouvait remarquer sur le plafond, puis essaya d'observer la pièce du mieux qu'il pouvait sans lever la nuque ou basculer sa tête sur le côté. Et ensuite Uriak pouvait entendre des légers ronflements.
Uriak s'était lui aussi mit a méditer, au bout 35 ans ou sa principal activité était ça, on pouvait dire qu'il en était expert en la matière et ce mit avec une grande aisance de son état "second". Mais les légers ronflement d'Arrachétoile le sorti de son état. Il grogna comme un ours mécontent. Il ce dit que la cohabitation et la coopération allait être difficile pour lui, mais qu'il devait s'y faire. Ce n'est pas a un papi de 60 ans qu'on allait changer ces habitudes du jour au lendemains, et puis, il l'a bien voulu ce changement certes tardif, mais vos mieux tard que jamais.
Uriak ce mit sur le côté, dos a son jeune camarade et s'endormit d'un sommeille de plomb.
Lièr se levait toujours vers six heures ou six heures et demi, sauf quand c'était une exception, quand son corps décidait qu'une grasse mat' était nécessaire. Le lendemain, c'était pas une exception. Il ne faisait jamais de grasse mat' par accident quand il ne devrait pas en faire. Il se leva en baillant et mit ses chaussures, puis fit quelques pas dans la pièce. Ah oui. Auberge, méditation. C'était donc à peu près ici dans la frise du temps qu'il s'était endormi. Peu importe.
L'homme de Rocardent qui méditait... devait être un lêve-tôt. Probablement déjà debout depuis un moment... Il le chercha du regard pour le saluer s'il était dans la pièce.
Et justement, celui-ci n'y était pas. Uriak dormait peu, de terrible cauchemar le hantait presque chaque nuit, même la méditation n empêchait pas ces cauchemar l'envahir. Il ce levait donc très tôt et le vieille homme était déjà a l'étage inférieur, assis sur une table seul en attendant son co-équipier. Il restait pensif, ce demandant qu'elle aurait été leurs premières mission.
Ne voyant pas Uriak, Lièr descendit aussi, mettant le reste de ses vêtements et prenant ses affaires. Il se mit à la table d'Uriak après avoir salué le patron et demandé une tisane et du pain pour son petit déjeuner. Il paya directement.
- Bonjour. Bien dormi ? demanda t il souriant.
Toujours les stéréotypes en lien avec les hommes des montagnes. Méditation, se lever très tôt, paisibilité, ça devrait être signe de bon sommeil. Lièr ne réfléchissait pas à ça par contre, il disait "bien dormi" comme il le ferait à toute personne le matin, tout à fait normalement.
- Absolument. Et j'imagine que toi aussi. Vu comment tu as ronflé, je n'est presque pas de doute la dessus.
Fit Uriak en sirotant sa grande chope de tisane qu'il avait commandé un peu plus tôt et sans décrocher un sourire. Le vieillard n'hésitait pas a mentir sur ce point, même si pour lui, le mensonge était mal . Il le regardait juste avec une certaine curiosité dans son regard bleu glacier. Il commençait a ce poser des questions sur lui mais il préféra s'abstenir.
- Ah ? dit il en levant les yeux au plafond pour une seconde, euh, désolé... j'essaierai de moins ronfler la prochaine fois alors. Je ronfle moins quand je m'endors sur le côté à ce qu'il paraît...
Lièr finit sa tisane plus petite ainsi que ses biscuits. Il attendit qu'Uriak finisse aussi.
Et Arrachétoile n'attendra pas plus longtemps. Le vieillard avait une bonne descente, il fini sa chope d'une traite. Il n'était pas ouvert à la discussions, et cela ce voyait. Uriak regarda tout autour de lui en prenant soin de ne pas croiser le regard du jeune homme. Il guetta l'arriver de leurs nouveau patron.
(désolée... j'ai jamais remarqué que mon message s'est jamais envoyé !)
Lièr se leva donc et alla vers le patron.
- J'ai beaucoup aimé le Gruesomme d'hier. J'aimerais bien acheter une bouteille de plus pour un ami, dit il en mentionnant le vin faussé de toutes pièces qui servait de mot de passe. J'espère vraiment qu'il y en a encore dans la cave...
Ce message codé qu'il avait improvisé voulait dire en gros qu'il cherchait à redescendre dans la cave pour rien d'autre que retrouver l'homme d'hier. Seuls le "Gruesomme" et la mention de la cave étaient importants, le reste, c'était à interpréter avec le contexte.
Le type de la résistance était toujours vivant, et ces deux là aussi. Ca signifiait que l'entrevue de la veille s'était bien passée. L'aubergiste était plus détendu, d'autant qu'il y avait très peu de clients à cette heure.
- Naturellement, venez donc voir.
Lièr fit donc signe à Uriak qui semblant toujours attendre que l'homme d'hier vienne les chercher, et suivit le patron.
(pardon pour ce petit retard...)
Face à la demande du jeune homme, Uriak ce leva non en ce précipitant pour ne pas attiré l'attention sur lui. Il rejoignit les deux homme et suivait le courant.
L'aubergiste les guida à la même trappe que la veille.
- Vous connaissez le chemin maintenant, vous n'avez plus besoin de moi...
Lièr remercia l'aubergiste et descendit sans rien dire de plus. Quelle serait cette première mission ? Il se doutait que deux nouveaux recevraient quelque chose d'incroyablement important. Ce qui passait dans sa tête, c'était juste aller dans plusieurs espaces publics, faire la conversation avec les gens et subtilement faire passer des opinions anti-Drakius, puis trouver des recrues potentielles.
La cave était de le même état que la veille. Les tonneaux avaient été remis en place et ne laissaient pas soupçonner l'existence du bureau juste derrière, si ce n'est par quelques rais de lumières dans les interstices. Leur employeur était déjà sur place.
Lièr poussa donc avec caution les tonneaux pour retrouver l'employeur derrière et attendit qu'Uriak passe aussi derrière ceux là.
- Bonjour, dit il en saluant l'employeur d'un signe de main, nous sommes prêts pour recevoir notre première mission.
Il parlait du ton neutre de la veille, professionnel et sans chercher la conversation, contrairement au soir avec Uriak dans la chambre.
- Parfais, vous êtes donc matinaux.
L'homme n'était pas assis derrière son bureau comme la veille, mais debout en train de trier des documents.
- Approchez, je vous en prie... J'ai trouvé la mission la plus urgente pour le moment qui rentre dans vos capacités.
Il s'approcha de la table et prit un des documents qui avait été laissé là en évidence.
- Approvisionnement en armes et en nourriture d'une cachette de résistants. Ils sont tous potentiellement recherchés, et leur emplacement n'est pas facile d'accès. Je compte sur vous pour faire preuve de discrétion, naturellement.
Uriak fit un signe de tête respectueux a son employeur en guise de bonjour. A la révélation de cette toute première mission, le vieille homme était légèrement dessus mais n'en montrait rien. Il ce rassura intérieurement en ce disant que ce n'était pas une tâches ingrate a accomplir. Et d'un ton aussi neutre il disat :
- Vous pouvons compter sur nous. Ou ce trouve l'endroit exact de notre mission ?
Il tendit la feuille qu'il venait de récupérer.
- Tenez. L'emplacement est indiqué sur la carte. Ca se situe dans les contreforts des montagnes, mais côté Boiscendré, je vous conseille donc la Passe des Aigles. Et j'ai indiqué tout le matériel qui vous sera fournit, vous pourrez faire un inventaire au départ et à l'arrivée.
Passe des Aigles et Boiscendrés... Lièr a été à Boiscendrés deux ou trois fois, en tant qu'escorte de cargaison. En passant à travers Montdesbrumes et il n'est jamais allé bien profond dans Boiscendrés. Il ne se rappelait pas de grand chose à part les longs trajets barbants et que son approche face aux quelques bandits était probablement un peu, juste un peu trop gore. Car il avait vraiment eu besoin de se dégourdir les membres lors des quelques interruptions sur le trajet. Après tout, Lièr c'était un jeune homme, donc mercenaire pas si expérimenté que ça, qui en plus est presque toujours resté au sud.
En espérant que la passe des aigles ce serait assez nouveau pour le rendre excité...
- Compris.
Il lança un regard à Uriak pour dire "partons maintenant alors, dès qu'on a le matos à transporter".
Uriak leva un sourcil au ciel, il connaissait le Passe des Aigles juste de nom, normal, elle était a côté de sa montagne, et ne connaissait pas du tout Boiscendrés mais au vue de son intituler, le vieillard ce doutait que l'endroit ne s'appelait pas ainsi par hasard.
Le montagnard capta le regard d Arrachétoile et lui fit a son tour " j'espère que tu sais ou c'est".
Bref et efficace. Videte ne pouvait qu'espérer qu'ils le seraient autant en mission qu'en entretient.
- Vous trouverez la cache de provisions au bord de la route, un peu en aval de la ville. Vous repérez un moulin à eau, et juste au dessus des buissons d'épines. Si vous les écartez, vous trouverez le matériel, tout est déjà prêt. Est-ce que vous avez une monture ou n'importe quelle bestiole qui puisse en faire office ?
- Malheureusement non pour moi.
Lièr fixa Uriak en haussant une épaule, ne s'attendant pas à ce que le vieil homme en aie une.
- Moi non plus.
En effet le vieux montagnard n'avait pas de monture. Et est ce qu'il en avait vraiment besoin après tout ? Il ne pensait vraiment pas en avoir l'utilité. Il resta songeur, puis :
- Est ce que c'est vraiment nécessaires ?
- Si vous posez la question, c'est que vous n'avez pas vu les fournitures que je vous demande de transporter.
L'homme fit mine de réfléchir.
- Demandez à l'aubergiste. Il a un vieil âne qui fera l'affaire, mais précisez bien que c'est moi qui le demande. Enfin... précisez bien discrètement.
Il avait laissé son regard à peine plus longtemps sur Uriak en disant cela. Il ne doutait pas de la subtilité de l'autre.
- Evidement.
Il était clair qu' Uriak manquait cruellement de subtilité. Sont regard ce tournait aussi vers Arrachétoile. Il ne ce fit pas de soucis par rapport a cette lacune qui sera très certainement comblé par le jeune homme.
- Et avant que j'oublie... Il y a des pigeons parmi le matériel, ainsi que des graines pour les nourrir. Ce n'est pas grand chose, mais faites attention.
Uriak fit un mouvement de tête de au revoir respectueux et ce dirigea vers la sortit en accompagnant Arrachétoile.
Lièr fit un signe de main au propriétaire en sortant de la cave.
- Merci beaucoup. Vous avez franchement une belle collection, dit il en posant la main sur son sac, comme s'il avait rangé une bouteille dedans.
Puis il continua pour faire référence à l'âne.
- J'ai entendu que ça fait longtemps que votre âne transporte les vins ? Quel brave animal travailleur... j'aimerais bien lui rendre visite, surtout vu ses liens étroits avec votre Gruesomme qui m'a tellement charmé lors de mon séjour ici.
Il fit un clin d'oeil discret.
Uriak observa la scène, son visage aucune émotion était perceptible a ce moment la, mais il devait avouer que la capacitée du jeune homme détourner les choses et de jouer un rôle l'amusait grandement. Il ce dit qu'il n'aillait pas s'ennuyer avec celui la.
- Mon âne ?
L'aubergiste avait l'air surpris, et bafouilla sa réponse.
- Bien, si vous... vous intéressez aux ânes, je vais vous le montrer, vous m'en direz plus...
Il posa le verre et le torchon qu'il tenait à la main, défit son tablier et les invita à le suivre à l'extérieur.
(encore le fameux syndrome XD)
Lièr hocha et suivit l'aubergiste. Il jeta un coup d'oeil aux alentours, pour être certain qu'il n'y avait personne à l'écoute.
Il les conduisit aux petites écuries qui attenaient l'établissement. Il n'y avait personne ici, mis à part deux chevaux et le fameux âne. L'aubergiste se permit de parler plus librement.
- Qu'est ce que c'est cette histoire avec mon âne ? Je sais que je ne dois pas poser trop de questions mais je ne suis pas sûr d'avoir comprit.
(C'est à peu près combien de temps, le trajet de la mission en allez retour ?)
- C'est votre invité au sous sol qui demande s'il serait possible de l'emprunter.
(Ça dépend de vous. En été, ça peut être plié en 2 semaines. On est en hiver.)
- Ho. Je vois... Je... Suppose que... D'accord. C'est vraiment juste un "emprunt", on est bien d'accord ?
Travailler avec la résistance, c'était accepter de faire des concessions. L'aubergiste y allait à reculons, mais il y allait.
- Disons... 3 semaines, peut être quelques jours de plus, estima Lièr en se grattant la joue.
- Je vois... Dans ce cas... Je vois. Prenez bien soin de lui. Et je vous préviens : il déteste les montées, et peut vraiment faire sa mauvaise tête. Un peu de grain est souvent la solution. Et puis... Non, je n'ai pas de raison de m'inquiéter, pas vrai ? On se revoit dans 3 semaines.
Le vielle homme charpenter avait suivit le mouvement sans intervenir une seul fois. Il préférait observer et analyser les situations même banale, enfin presque. Uriak prit soudain la parole, d'un ton qui ce voulait rassurant, enfin il essayait :
- Ne vous en faîtes pas pour votre âne il sera bien traité.
Et ça, il y allait y veiller. Les animaux c'est sacrés.
- En effet.
Lièr n'avait pas beaucoup d'expérience avec les animaux, donc il laissera ça à Uriak. Lui s'occupera de parler aux gens, le montagnard de l'âne et des pigeons.
Il balaya les environs du regard, sans chercher grand chose, juste un tic quand il se demandait si tout était prêt.
- Donc, je suppose qu'on est tous bons, et qu'on peut y aller ? demanda t il à Uriak.
Uriak lui répondit d'un geste de tête bien appuyer. Pas besoin de mots pour affirmer quelque choses selon le vieux montagnard.
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C'était une soirée calme d'hiver, il n'y avait pour tout clients que quelques habitués, et le patron de la Truite Dorée ne s'attendait pas à beaucoup plus de passage avant la fin de son service.
Il hébergeait la résistance en secret depuis plusieurs semaines, par conviction plus que par intérêt. Bien sûr, il risquait gros si il se faisait découvrir, mais il estimait que c'était sa petite participation, un moyen de se donner bonne conscience sans avoir à changer son mode de vie. Et le type qui s'était installé dans la cave depuis lors paraissait satisfait des locaux et de la tranquillité de la ville, ça voulait sûrement dire que sa participation était utile.
On l'avait prévenu qu'il recevrait peut-être de la visite ce soir, il guettait donc si l'un de ses clients ne venait pas le voir avec le mot de passe qui devait le désigner comme membre de la résistance. Tous ces secrets... c'était assez grisant.