Le voyage continuait pour les deux protagoniste ou tout (ou presque tout) les différenciaient. Tout au long du voyage, Uriak mettait un poigt d'honneur à ce que les bête ne manque de rien. De fil en aiguille, ce sentant plus à l'aise d'avoir de la compagnie humanoïde 24h sur 24h, le vieux montagnard avait prit l'habitude d'un peu plus parler, certe de sujet très basique mais c'était déjà ça. De son vieille âge, il vit des paysages qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de voir : tel un enfant il découvrait le monde.

Peu à peu, la chariotte ce dirigea tout droit vers un canyon, Uriak avait l'habitude de voir de la roche aussi impressionante sois t elle, mais le côté "enfermé" de ces dernières ne lui inspirait nul confiance.

Lièr appréciait les paysages de Rocardent en passant une main dans ses cheveux blonds, et pour honnête, s'était mis à mieux apprécier la nature en général depuis son dernier long trajet. Il commençait toujours les discours insouciants du trajet.

- Tu veux entendre une blague ? Un jour, une blonde rentre du marché et retrouve son mari dans son lit avec une maîtresse. Le mari, prit par surprise, se met à se justifier. "Chérie, c'est pas comme ça a l'air." La blonde refuse d'écouter et pointe une dague vers son cou. Le mari est paniqué. "Non, chérie, attends!" La blonde répond, "Ta gueule, car t'es le prochain!"

Lièr eut soudain l'idée de raconter une blague, histoire de voir le vieillard rire. 

Uriak souria timidement, la blague n'était clairement pas à son goût mais il ne voulait pas fexer. Il attendit un instant avant de lui faire :

- Ou as tu appris ce genre de blague ? 

Pour le coup il était sincère et voulait vraiment savoir.

- Dans une taverne, je pense. Ou peut être c'est un pote qui me l'a racontée, je ne me rappelle plus. J'en connaît beaucoup des blagues comme ça, je ne trouve pas vraiment utile de me rappeler de la personne qui me l'a racontée. Enfin, la personne qui m'a appris la blague l'a lui même entendue chez quelqu'un d'autre.

- De bouche a oreille si je comprend bien... Comme les contes ou légendes qu'on raconte au enfant. Enfin... ça, je ne pense vraiment pas que cela soit adéquat pour des petits. 

Uriak n'était pas très bon publique malheureusement pour Arrachétoile. C'était une rude tâches pour le faire rire. 

- Tu serais surpris d'apprendre à quel point les enfants grandissent vite. Tiens, j'en ai une autre de blague... peut être qu'elle est plus proche de ton monde. Deux randonneurs se promènent dans une forêt quand ils rencontrent un ours. L'un se met à courir. L'autre lui lance "tu te rends compte que l'ours court plus vite que toi ? T'as aucune chance." Le coureur répond "Si j'ai une chance, j'ai juste besoin d'être plus rapide que toi!"

Cette fois-ci, Uriak souffla du nez et souria plus franchement que tout a l'heure. Pour lui ce n'était pas vraiment la blague du siècle mais il trouva la situation... plutôt amusante :

- Moui... pas trop mal...

Le vieux était vraiment dure en affaire, mais il appreciait l'effort du jeune homme pour le divertire.

- Oh je vois... je vais essayer de m'en rappeler de plus de blagues sur les animaux alors... Tiens. Comment appelles tu un chameau à 3 bosses ?

Lièr devait admettre qu'il s'était fait prendre par surprise. Il s'était distrait à raconter des blagues qu'il avait déjà raconté des dizaines de fois. Son public cette fois était particulier, et il trouva un nouvel intérêt. Pas les blagues elles mêmes, mais les réactions de ce public en particulier.

D'habitue, il aura accueilli une attaque de bandits avec enthousiasme. Mais là, il était un minimum énervé par l'interruption. Il roula des yeux et observa ces hommes.

Ils étaient assez nombreux. Le premier réflexe de Lièr, c'était de distraire l'archer en lui mouillant les mains et l'arc. Simple, subtil, ne demandant pas trop d'énergie, mais de la précision. La manipulation fut une réussite, et la main de l'archer glissa, la flèche fut envoyée de travers. Lièr ramassa la flèche.

Ces hommes avaient l'avantage de la hauteur. Par contre, ils étaient aussi sur des cailloux. Le plan de Lièr, c'était donc de continuer d'utiliser l'élémentarisme d'eau de manière subtile pour les faire déraper et tomber, et de leur ôter leur avantage géographique.

Il agissait comme s'il cherchait à lancer la flèche ramassée comme une dague, et on lisait sur son visage l'expression de quelqu'un qui visait. Il se concentrait juste et faisait attention aux mouvements des bandits, attendant le bon moment.

Aucune réaction quand la flèche passa sous le nez du vieux, il était completement impassible. Il regarda froidement les attaquant, essayant de voir un quelconque détails qui pourrait leurs être utile. Il ne pouvait faire que ça de toute manière, temps que ces bandits n'était pas au sol, il ne servait pas a grand choses. Et puis, il voyait bien faire Lièr et compris ce qu'il essayait de faire.

Il regarda aussi autour d'eux, voir s'il y en aurait pas d'autres qui débouleraient de nul part au sol.

Lièr continua à viser les pieds des bandits, mais plus dans le même but - ceux ayant gardé l'équilibre comprenant le tour, et feraient attention au sol glissant. Cela servait plutôt à les distraire. En réalité, il visait plutôt leurs mains et leurs armes. Pendant qu'ils se concentreraient sur leurs pieds, Lièr espérait qu'il pourrait faire en sorte que les bandits lâchent leurs armes. Et pendant qu'ils ramasseraient leurs armes, lui et Uriak pourraient attaquer par surprise.

Pendant toute cette opération, Uriak s'échauffait tranquillement : roulement d'épaule, du cou... enfin, tout le pannel d'échauffement possible et inimaginable, il serait bête que papi ce face un claquage maintenant... Puis, il attendit le bon moment pour passer a l'action. Comment pouvait il le savoir ? L'instinct... enfin il attendit surtout que personne n'est plus d'arme en main pour agir

C'était le bon moment pour le vieux montagnard d'agir. Au crie des attaquants, Uriak leva les yeux et ce fit :

- Ridicule...

Il jeta un regard a Lièr et soudain, il sauta de la charette et courra en leur direction. Le papi cavallait pas mal pour son grand âge, c'était surprenant a voir. Aucune peur, aucune hésitation était notable dans ça course. Allait il ce transformer ? Peut être pas, il utilisera ca capacité quand t il estimera que la situation ne sera plus gérable.

( un bout de dague qui traîne pas loin de ça ceinture)

En voyant Uriak se mettre à l'offensive, Lièr resta derrière, proche de la charrette afin de la protéger. Il commença par lancer la flèche qu'il avait toujours dans la main, puis sortit deux dagues de son manteau et en lança une, histoire de servir de "tir de couverture" (enfin, lancer de couverture). La deuxième, il la garda si jamais un bandit réussit à se rapprocher, et il se mit déjà à sortir une troisième dague.

Uriak arriva enfin à hauteur des premiers bandits. Une danse martial commença a s'oppérer, chaques mouvements, chaques gestes étaient mesuré au millimètres près. Il était d'une grande rapidité ce qui était aussi notable, aucune arme était utilisé, c'était a ce demander ou il avait appris tous ça. Après quelques prise d'immobilisation, Uriak assomat les premiers assaillants, son but n'était clairement pas de les tuer.

A ce moment là, Uriak sentit un frisson parcourant tout le long de ça colonne vertebral, l'instint parlat. Sans plus réfléchir, il choppa avec force l homme qu'il était entrain de s'occuper par le col de ça veste et le balença en arrière, sans comme une vulgaire poupée de chiffon, sans vraiment savoir ce qu'il attendait derrière lui. 

Apres ça, il eu un petit mouvement de recule presque animal, et observa brievement ce qui ce passait autour de lui. C'est a ce moment précis qu'il ce rendit compte de l'archer qui s'apprêtait a tirer... il attendit que celui ci tire pour esquiver, sauf si quelqu'un voulait encore en découdre avec lui au corps a corps...

Pour être honnête, Lièr aurait préféré s'amuser un peu plus au corps à corps, plutôt d'être relégué au rôle de support à distance et garde de la charrette. Mais Uriak jouait mieux ce premier rôle et il fallait bien quelqu'un pour surveiller la charrette et la marchandise.

Uriak lança le bandit qui tentait de le prendre par derrière avec une telle force et facilité, que le vieux montagnard l'effrayait un peu. Lièr pensa que si jamais un jour il racontait la mauvaise blague... "Je déteste les menteurs," Uriak avait dit une fois alors que Lièr plaisantait juste. Enfin, il plaisantait juste à ce moment là, mais le reste du temps, c'était un menteur prolifique. Il vit l'archer se préparer à viser... Lièr ne pouvait pas se laisser déconcentrer. Le pauvre archer se fit éclabousser la face, et très vite son visage se gela grâce à l'air froid des montagnes. Cela fit qu'Uriak puisse remettre son attention sur ceux avec des armes mêlées.

Il enchaîna en envoyant une dague dans la jambe d'un des brigands, une partie du corps moins protégée que là où se trouvent les organes.

( le bandit qu'il tenait déjà sur les deux zigotos qui l'attaque derrière lui. Navrée si je n'es pas été assez clair)

La cheffe était d'une constitution costaude, qui cherchait clairement à profiter de sa force, couplé avec sa vitesse en fonçant sur sa cible. Elle devrait se réjouir en voyant quelqu'un de plus élancé comme Lièr se mettre en position bras croisés devant le torse, à l'affronter directement. Il était toujours armé d'un dague, qu'il tenait désormais de revers - donc défensivement et prêt à parier.

Lièr rejoua le tour du sol et des pieds gelés, seulement histoire de la distraire - elle ne devrait pas se faire avoir comme la plupart de ses sbires, de plus le crépitement lui donnait l'impression qu'elle allait juste faire fondre la glace. C'était juste pour lui donner l'impression que ce petit support hors-terrain n'avait plus de tours dans ses mains.

Son plan, c'était... assez basique. Juste un peu de tromperie toute basique, et esquiver la cheffe en tombant au sol, pour facilement la trébucher en attaquant sa cheville avec sa dague. Il allait faire confiance à ses réflexes et sa dextérité.

Face a l'attaque surprise de son "boulet de canon", Uriak grimaça sur le coup mais ce n'était qu'une égratinure pour lui, même si un jolie petit filet de sang s'écoulait tout au long de son bras.

Il regardait une nouvelle fois autour de lui, pour ce rendre de ce qu'il ce passait. C'est a ce moment qu'il vit la furie foncé tout droit vers Lièr, mais, il prit toujours le temps d'analyser la situation... Le jeune homme avait l'air de savoir ce qu'il allait faire, et puis, même si il l'aurait voulu, le vieux montagnard commençait a fatigué et il ne serait peut être pas arriver a temps pour aider au mieux Lièr. 

Alors il décida de s'occuper définitivement des autres qui était non loin de lui, ça faisait déjà ça en moins. Il s'approcha de la brochette de bandit a terre et les choppa un par un dans le but de les assommer.

Lièr se prit en effet l'arc électrique, et grinça des dents en tombant au sol, pris par surprise. Ce n'était pas aussi douloureux que ça, mais son cerveau semblant s'être déconnecté de ses membres. Trouver le contrôle du mouvement de son corps bizarre était tout de même un désavantage. Il se rappela tout de suite qu'il avait planifié de tomber au sol et de l'attaquer aux chevilles, donc se reprit mentalement et gémit un peu, histoire de donner un peu de confiance à la cheffe, puis enfonça la lame dans sa cheville, puis essaya de la prendre avec ses mains en profitant de ce soudain déséquilibre pour la mettre au sol.

(oups...vraiment navrée du retard ! Pas reçu les notifs... et donc pour te répondre Plume (plus d'un mois après, super ) et bien il est avec la fameuse brochette de bandit...)

Uriak en chopa le plus possible pour les mettre hors état de nuire. Voyant les autres s'échapper comme des rats, le vieux montagnard ce dit que ce n'était peut-être pas la peine de les poursuivre.

Entendant des bruits magiques derrière lui, il se retourna et vit la scène. Cette fois-ci, il ne réfléchit pas et fonce malgré la fatigue qui lui tirait les articulations. Uriak n'arrivait pas bien à courir à ce moment-là, mais trottinait à bonne allure tout de même.